Index des
sites, des musées,
des sanctuaires et des pèlerinages
AALEN. Non loin de Stuggart. Le Limesmuseum est un musée en plein air contenant de très nombreux vestiges de l’époque romaine sur les frontières (le limes) de l’empire, notamment des statues de divinités féminines.
AARHUS. Ville du nord du Danemark dont le musée conserve le célèbre Chaudron de Gundestrup.
AGRIGENTE. Sicile. Trois sanctuaires dédiés à Déméter.
AIX-EN-PROVENCE. Bouches-du-Rhône. Dans la cathédrale Saint-Sauveur, célèbre tableau connu sous le titre Le Buisson ardent. Le musée Granet conserve de nombreuses sculptures celto-ligures provenant du site d’Entremont.
AKROTIRI. Île de Théra, mer Égée. Nombreuses fresques minoennes représentant la Déesse aux Serpents.
AMIENS. Cathédrale à la gloire de la Vierge Marie.
ANGLES-SUR-L’ANGLIN. Vienne. Grotte renfermant des peintures rupestres parmi lesquelles une triade de divinités féminines.
ANVERS. Belgique. Le musée est particulièrement riche en représentations de la Vierge Marie, notamment des peintres flamands.
ARMAGH. Irlande du Nord. Siège épiscopal fondé par saint Patrick sur un lieu qui était vraisemblablement un sanctuaire à la déesse Macha (Armagh = Ard Macha, la « puissante Macha »).
ARION. Morbihan. Plusieurs cairns mégalithiques renferment des représentations symboliques de la Grande Déesse.
ASCO. Haute-Corse. Pierres mégalithiques représentant des symboles féminins.
ATHÈNES. Grèce. Au Musée archéologique national, innombrables statues de déesses de toutes les époques, en particulier mycénienne. Collection de plusieurs centaines de figurations des Cyclades.
AUTUN. Saône-et-Loire. Musée lapidaire très riche en statues gallo-romaines, représentant notamment la déesse Épona.
AUXERRE. Yonne. Musée archéologique.
AVENY. Près de Dampmesnil (Eure), au-dessus de la vallée de l’Epte. Dolmen avec gravures symboliques représentant la Grande Déesse.
AVIOT. Meuse. Statue de la Vierge. Pèlerinage.
AY (Notre-Dame d’). Saint-Romain-d’Ay (Ardèche). Sanctuaire consacré à la Vierge Marie. Pèlerinage.
BAÏA. Près de Naples. Temple de Diane, enclos consacré à Hécate et grotte de la Sybille.
BALA LAKE. Dit aussi Llynn Tegid. Lac au sud de la ville de Bala (pays de Galles) où est localisée la légende de Taliesin et de la déesse Keridwen.
BARCELONE. Capitale de la Catalogne. Le Musée catalan conserve la plus riche collection de Vierges Noires de toute l’Europe.
BARENTON (fontaine de). Sur le territoire de Paimpont (Ille-et-Vilaine) en pleine forêt de Brocéliande. Ici sont localisées les légendes sur la fée Viviane et sur la Dame de la Fontaine.
BARNENEZ. Sur le territoire de Plouézoch (Finistère), au-dessus de la rivière de Morlaix. Cairn mégalithique double, avec de nombreuses représentations symboliques de la Grande Déesse.
BATH. Grande-Bretagne. Ancienne cité britto-romaine, sanctuaire de la déesse Sul, patronne des sources guérisseuses. Musée archéologique.
BAUD. Morbihan. Dans le domaine de Quinipily, mystérieuse statue dite Vénus de Quinipily.
BEAULIEU-SUR-DORDOGNE. Corrèze. Magnifique statue de la Vierge dans l’église paroissiale.
BEAUNE. Côte-d’Or. Au Musée archéologique, représentation de la déesse gallo-romaine Épona.
BEAURAING. Belgique, près de Dinant. Très important pèlerinage marial le 8 décembre, depuis une apparition de la Vierge en 1932.
BELLÉE. Sur le territoire de Boury (Oise). Le nom de Bellée provient de celui de la divinité solaire gauloise. Le dolmen de Bellée contient des représentations symboliques de la Grande Déesse.
BELLÊME. Orne. Ce nom provient de celui de la déesse gauloise Bélisama, la « très brillante ». Dans la forêt de Bellême, près de l’étang de la Herse, source sacrée dédiée à des dieux infernaux, dont la déesse Vénus.
BERNE. Suisse. C’est là que fut découverte la célèbre représentation gallo-romaine de la Déesse à l’Ours. Le nom de Berne provient du nom germanique de l’ours, et la ville est célèbre par sa « Fosse aux ours ».
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE. Paris. Le cabinet des médailles renferme de nombreux bronzes représentant des divinités féminines. Innombrables monnaies gauloises dont certaines illustrent le thème des déesses guerrières.
BOUISSET-EN-FERRIÈRES. Sur la commune de Ferrières-les-Verreries (Hérault). Stèle de l’âge du bronze représentant la déesse au visage de chouette.
BOULOGNE-SUR-MER. Pas-de-Calais. Statue miraculeuse de la Vierge Marie.
BOURY. Voir BELLÉE.
BOURGES. Cher. Au Musée archéologique, célèbre représentation gallo-romaine d’une déesse pleurante.
BRASSEMPOUY. Landes. C’est dans la grotte du Pape que fut découverte la célèbre Vénus de Brassempouy.
BRENNILIS. Finistère. Dans l’église paroissiale, étrange statue de Notre-Dame-de-Bréac-Ilis.
BRITISH MUSEUM. Londres. L’un des plus riches musées du monde, renfermant des représentations de divinités féminines de toutes les époques et de tous les pays.
BRUXELLES. Belgique. Musée des Beaux-Arts particulièrement riche en représentations mariales.
CABRERETS. Lot. Dans la grotte de Pech-Merle, gravure d’une divinité féminine.
CAERLEON-SUR-WYSG. Pays de Galles. Antique forteresse britto-romaine. Ruines d’un temple consacré à la déesse Némésis.
CALCUTTA. Bengladesh. Le nom de la ville provient sans aucun doute de celui de la déesse Kâli la Noire.
CARNAC. Morbihan. Le plus riche musée de préhistoire du monde. Nombreuses représentations de divinités féminines, réalistes ou symboliques.
CARRAWBURGH. Grande-Bretagne, près du mur d’hadrien, non loin de Newcastle. Sanctuaire de la déesse Coventina.
CASHEL. Irlande. Sur le mur d’un bâtiment annexe du site épiscopal, représentation d’une Sheela-na-gig.
ÇATAL HÜYÜK. En Anatolie (Turquie). Plusieurs sanctuaires néolithiques consacrés à des divinités féminines.
CATEL (Le). Île de Guernesey. Dans le cimetière du Catel, étrange stèle féminine datant de l’époque mégalithique.
CHANGE-SAINT-PLAT. Eure-et-Loir. Dans la vallée de l’Eure, non loin de Maintenon, dolmen dont un support représente la déesse néolithique.
CHANTILLY. Oise. Au musée Condé, nombreuses figurations de la Vierge Marie.
CHAPELLE-MONTLIGEON (La). Orne. Sanctuaire de Notre-Dame-des-Âmes-du-Purgatoire. Pèlerinage.
CHARRECEY. Saône-et-Loire. C’est là que fut découverte une stèle représentant la déesse Épona, conservée au musée lapidaire d’Autun.
CHARTRES. Eure-et-Loir. L’une des plus belles cathédrales consacrées à la Vierge Marie. Statue de Notre-Dame-de-Sous-Terre. Tradition controversée concernant une Virgo Paritura honorée par les Druides gaulois.
CHESTER. Grande-Bretagne. Ancienne forteresse britto-romaine. Vestiges de sanctuaires dédiés à Minerve et à Némésis.
CHISSEY. Saône-et-Loire. Dans l’église, magnifique statue de Notre-Dame-des-Avents.
CHOREY-HAUT. Côte-d’Or. C’est là que fut trouvée une stèle représentant Épona en déesse mère, stèle actuellement au musée de Beaune.
CHURCH-STRETTON. Grande-Bretagne. Sur le mur de l’église, représentation d’une Sheela-na-Gig.
CLERMONT-FERRAND. Puy-de-Dôme. Dans la cathédrale, Vierge Noire dite Notre-Dame-de-Clermont. Dans l’église Notre-Dame-du-Port, statue de Notre-Dame-de-Tendresse.
CLUNY (musée de). Paris. Statues féminines gallo-romaines et médiévales.
COIZARD. Marne. Dans la vallée du Petit-Morin, plusieurs grottes contenant des gravures de la déesse néolithique.
COLOGNE. Allemagne. Le Römische-germanische Museum renferme de nombreuses représentations de déesses de l’époque germano-romaine.
COLLORGUES. Gard. Célèbre dolmen contenant une gravure de la déesse néolithique au visage de chouette.
COMMANA. Finistère. Église consacrée à sainte Anne dont on aurait retrouvé une statue au XVIIe siècle. Le dolmen du Mougau-Bihan contient de curieuses représentations symboliques de la déesse néolithique.
CRUACHAN. Irlande. Voir RATHCROGHAN.
CZESTOCHOWA. Pologne. Célèbre sanctuaire consacré à la Vierge Marie. Pèlerinage. L’icône de Notre-Dame de Czestochowa est connue dans le monde entier.
DÉLOS. Grèce. Dans cette île de la mer Égée, nombreux sanctuaires en l’honneur d’Artémis, de Déméter, d’Aphrodite et d’Héra, toutes étant des figurations de la même Grande Déesse.
DELPHES. Grèce. Le sanctuaire le plus connu de l’Antiquité. Le dieu d’Apollon y a éclipsé l’archaïque déesse serpent Pythôn, dont le nom subsiste cependant dans celui de la Pythie, prêtresse chargée de l’oracle.
DIJON. Côte-d’Or. Vierge Noire dite Notre-Dame-de-Bon-Espoir. Nombreuses statues de divinités féminines au Musée archéologique.
DINFAULT. Finistère. Sur les flancs du Ménez-Hom fut trouvée une statue représentant la Minerve gallo-romaine, autrement dit la Brigit celtique, actuellement au musée de Bretagne à Rennes.
DISSIGNAC. Sur le territoire de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), cairn mégalithique restauré qui contient des représentations symboliques de la déesse néolithique.
DIVONNE-LES-BAINS. Ain. Antique sanctuaire d’une divinité féminine guérisseuse. Le nom de Divonne signifie « divine ».
DOLNI-VESTONICE. République tchèque, sur la frontière autrichienne, non loin de Brno. Sanctuaire paléolithique dans lequel on a retrouvé une étrange statue dite Vénus de Vestonice, actuellement au musée de Prague. Le musée de Vestonice renferme de nombreuses figurations féminines.
DOUVRES. Calvados. Statue miraculeuse de Notre-Dame-de-la-Délivrance. Pèlerinage important.
DOWTH. Irlande, dans la vallée de la Boyne. Important cairn mégalithique contenant des gravures symboliques de la Grande Déesse néolithique.
DUBLIN. Irlande. Le National Museum contient de magnifiques objets cultuels du néolithique, de l’âge du bronze et de l’époque celtique. Figurations féminines dites Sheela-na-Gig et statues médiévales de la Vierge.
EDERN. Finistère. Au lieu ditlieu-dit Koat-Kaer, croix de granit présentant une étrange Piéta du XVIIIe siècle.
EINSIEDELN. Suisse. Vierge Noire. Pèlerinage très fréquenté.
ÉLEUSIS. Grèce. Célèbre sanctuaire de Déméter où se déroulaient les Éleusinies, les « Mystères », célébrés fraternellement sous la protection de la Mère divine.
ÉMAIN MACHA. Irlande du Nord, à l’ouest d’Armagh, actuellement Émania. Ancienne résidence royale des Ulates, sous le vocable de la déesse Macha. Le site a été restauré et est devenu un musée celtique.
ÉPHÈSE. Turquie. Incontestablement le plus grand sanctuaire de la déesse mère pendant toute l’Antiquité, devenu un des hauts lieux du christianisme et du culte marial depuis le célèbre concile d’Éphèse qui assimilait la mère de Jésus à la Grande Déesse. On y montre la maison dans laquelle aurait vécu Marie en compagnie de l’apôtre Jean et où elle aurait connu son « assomption ».
ÉPINAL. Vosges. Musée archéologique.
ESCATRON. Espagne. Sanctuaire de la Vierge Marie. Pèlerinage.
FATIMA. Portugal. Depuis 1917, date des apparitions de la Vierge, célèbre sanctuaire marial et pèlerinage très fréquenté.
FOLGOËT (Le). Finistère. Magnifique église flamboyante consacrée à la Vierge. Pèlerinage.
FONTBOINE. Sur la commune de Saint-Jean-d’Aubrigoux (Haute-Loire), sanctuaire gaulois dédié à une mystérieuse déesse des sources.
FONTVIEILLE. Bouches-du-Rhône. Allée couverte mégalithique renfermant une figuration de la déesse néolithique.
FRAUENBERG. Autriche. Non loin de Graz, sanctuaire germano-romain consacré à Isis-Noréia.
GAGARINO. Italie. Lieu où fut trouvée une « Vénus » paléolithique comparable à celle de Lespugue.
GAVRINIS. Morbihan. Île du golfe du Morbihan, sur la commune de Larmor-Baden. Cairn mégalithique très célèbre contenant des supports gravés avec des représentations symboliques de la Grande Déesse.
GELA. Sicile. Temples d’Athéna et de Déméter.
GLANUM. Sur le territoire de Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Ruines d’une cité antique, avec une partie gauloise, une partie grecque et une partie romaine. Vestiges d’un culte de divinités féminines guérisseuses auprès de sources situées dans la partie gauloise.
GRAND. Vosges. Le nom provient du nom celtique du soleil. C’est un antique sanctuaire dédié à une divinité solaire guérisseuse liée aux sources. Bas-relief gallo-romain représentant une sorte de déesse de la médecine.
GRAZ. Autriche. Schloss Eggenberg Museum particulièrement riche en objets votifs de la première civilisation de l’âge du fer.
GRIMALDI. Italie. Grotte paléolithique où fut découverte une Vénus du type de celle de Lespugue.
GUIDEL. Morbihan. Stèle féminine représentant la déesse néolithique dans un cairn mégalithique.
GUNDESTRUP (chaudron de). Célèbre objet cultuel celtique en argent entièrement gravé de scènes mythologiques, conservé au musée d’Aarhus, au Danemark. Copie au musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye.
HALLE. Belgique, au sud de Bruxelles. Vénérable statue de Notre-Dame-de-Halle, également nommée Siège de la Sagesse.
HÉRAKLION. Crète. Musée national très riche en vestiges de l’époque minoenne, notamment en bas-reliefs et peintures représentant la Déesse aux Serpents.
HISSARLIK. Site néolithique de Turquie, sur le plateau d’Anatolie. Nombreux vases avec des figurations de déesses au visage de chouette.
ÎLE-LONGUE. Dans la commune de Larmor-Baden (Morbihan). Cairn mégalithique renfermant plusieurs représentations de la déesse néolithique.
JOSSELIN. Morbihan. Belle église flamboyante renfermant une statue de Notre-Dame-du-Roncier. Célèbre pèlerinage, le 8 septembre, pour le pays breton « gallo ».
KILDARE. Irlande. Le nom signifie « église des chênes ». Sanctuaire druidique qui devint au Ve siècle un monastère double d’hommes et de femmes. Le personnage d’une mystérieuse « sainte » Brigitte s’est substitué à celui d’une antique déesse Brigit, au triple visage. On y voit encore les vestiges du sanctuaire et la fontaine de sainte Brigitte, lieux de la vénération des Irlandais.
KILKENNY. Irlande. Dans la cathédrale anglicane de Saint-Canice, curieuse pierre gravée représentant la Trinité, où Dieu le Père est remplacé par une forme féminine parfaitement reconnaissable.
KILLINABOY. Irlande. Sheela-na-Gig.
KILPECK. Grande-Bretagne. La plus parfaite représentation connue d’une Sheela-na-Gig.
KNOCKNAREA. Petite montagne dominant Sligo (Irlande). À son sommet, cairn mégalithique dit Tombeau de la reine Maeve, le nom de Maeve étant l’un des noms de la Grande Déesse dans la tradition gaélique.
KNOSSOS. Crète. Les plus beaux Vestiges de la civilisation crétoise minoenne, avec de nombreuses représentations de la Grande Déesse.
KNOWTH. Irlande. Dans la vallée de la Boyne, Superbe cairn mégalithique avec des gravures symboliques représentant la déesse néolithique.
LACAUNE. Tarn. Statue-menhir féminine de Granisse.
LANISCAT. Côtes-d’Armor. Statue-menhir féminine du Trévoux.
LANGON. Ille-et-Vilaine. Dans la chapelle Sainte-Agathe, ancien temple gallo-romain, fresque représentant Vénus.
LANRIVAIN. Côtes-d’Armor. Chapelle du Gueodet (ou Guiaudet), contenant la curieuse représentation d’une Vierge Marie couchée avec l’Enfant. Pèlerinage.
LAON. Aisne. Statue vénérée de Notre-Dame-de-Liesse.
LAUSSEL. Dordogne. Abri paléolithique proche des Eyzies dans lequel a été découverte la célèbre Vénus de Laussel, tenant une corne de bison.
LESPUGUE. Ariège. Site paléolithique où fut découverte la célèbre statue stéatopyge dite Vénus de Lespugue.
LOCMARIAQUER. Morbihan. Nombreux cairns mégalithiques dont certains supports sont gravés avec des représentations symboliques de la déesse néolithique, notamment au Mané Lud, à la Table des Marchands, au Mané Rutual, aux Pierres Plates ainsi qu’au Mané-er-Hroeg.
LOS MILLARES. Espagne. Ensemble néolithique avec des plaques d’ardoises gravées et des poteries ornées de figurations symboliques de la déesse néolithique.
LOURDES. Hautes-Pyrénées. Depuis les apparitions de la Vierge à la jeune Bernadette Soubirous dans une grotte, au bord du Gave, c’est le plus célèbre sanctuaire marial de toute la Chrétienté. Pèlerinages permanents.
LOUVRE (musée du). Paris. Innombrables représentations de déesses antiques et de portraits de la Vierge Marie de toutes les époques.
LYON. Rhône. Antique capitale des Gaules. Musée archéologique et temple de Cybèle. Dans la cathédrale Saint-Jean, étrange bas-relief représentant une Chasse à la Licorne qui semble bien être le symbole d’une union mystique entre la divinité mère et la créature, représentée ici par le chasseur.
MAASTRICHT. Pays-Bas. Dans la basilique, très belle statue de la Vierge appelée ici Stella Maris, objet d’une grande vénération.
MARGUT. Ardennes. Site celtique où fut découverte une statuette de la déesse Arduinna aujourd’hui conservée au cabinet des Médailles à Paris.
MARIAZELL. Autriche. Vierge Noire particulièrement vénérée. Pèlerinage national des Autrichiens, des Hongrois et des Slovaques.
MARSAT. Puy-de-Dôme. Vierge Noire.
MARSEILLE. Bouches-du-Rhône. Sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Garde. Vierge Noire dans l’ancienne abbaye Saint-Victor.
MAS-CAPELIER. Sur la commune de Calmels-et-le-Viala (Aveyron), statue-menhir féminine, actuellement au musée des Antiquités nationales.
MAURON. Morbihan. Les anciennes portes de l’église paroissiale, actuellement à l’intérieur du sanctuaire, présentent une curieuse image du serpent de la Genèse, avec une tête de femme à une extrémité et une tête de serpent à l’autre.
MEDJUGORJE. Bosnie. Sanctuaire marial très célèbre depuis les récentes apparitions de la Vierge.
MEIN-GOAREC. Sur le territoire de Plaudren (Morbihan). Stèle féminine mégalithique sans visage au lieu-dit Mein-Goarec.
MESNIL-SUR-ORGE. Essonne. Hypogée avec représentation stylisée de la déesse funéraire.
MEURSAULT. Côte-d’Or. Lieu où fut découvert un bas-relief représentant la déesse Épona, actuellement au musée de Beaune.
MIRANDA DEL CASTAMAR. Espagne, près de Salamanque. Curieuses cérémonies, en février, en l’honneur de sainte Agathe.
MONPAZIER. Dordogne. Lieu où fut découverte une étrange Vénus paléolithique du type de celle de Lespugue.
MONTSERRAT. Espagne. Hauteur proche de Barcelone, qui est un haut lieu du culte marial. Fêtes et pèlerinages à la Vierge Noire.
MURI. Suisse. Statuette en bronze de la déesse gallo-romaine Artio.
MUSÉE DES ANTIQUITÉS NATIONALES. Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Le plus riche musée archéologique français pour les périodes celtique et gallo-romaine, où se trouvent déposés de nombreux objets des époques antérieures.
MYCÈNES. Grèce. Le plus bel ensemble archéologique de la première civilisation grecque, période dite mycénienne.
NEUVY-EN-SULIAS. Loiret. Sanctuaire gaulois où furent trouvées d’étonnantes statuettes en bronze de divinités féminines. Les objets se trouvent actuellement au Musée historique de l’Orléanais, à Orléans.
NEWGRANGE. Irlande. Dans la vallée de la Boyne, c’est sans doute le plus beau et le plus impressionnant de tous les cairns mégalithiques. Nombreuses représentations symboliques et géométriques de la déesse néolithique sur les pierres de l’intérieur et de l’extérieur.
NOVES. Bouches-du-Rhône. Vierge Noire découverte à l’emplacement d’un ancien sanctuaire de la déesse Hécate.
OSTIE. Italie. Vestiges des temples de Cérès, de Bellona, de la Bona Dea et de la Magna Mater.
PAESTUM. Italie. Vestiges des temples d’Athéna et de Héra.
PAPS OF ANU. Irlande. Montagne du Kerry, non loin de Killarney, avec deux mamelons que la tradition dit être les « tétons d’Anna », la Grande Déesse.
PARIS. Cathédrale Notre-Dame.
PARIS. Chapelle de la Médaille miraculeuse, rue du Bac.
PECH-MERLE. Voir CABRERETS.
PENMARC’H. Finistère. Musée préhistorique.
PÉRIGUEUX. Dordogne. Tour de Vésone, vestige d’un temple gallo-romain dédié à la déesse Vesuna.
PESH. Allemagne. Non loin de Cologne, sanctuaire consacré aux déesses mères, celles-ci étant présentées en triades.
PIERRE-TURQUAISE. En forêt de Carnelle, sur le territoire de Saint-Martin-du-Tertre (Val d’Oise). Célèbre dolmen dont l’un des supports présente une figuration symbolique de la Grande Déesse.
PLOUÉZOCH. Voir BARNENEZ.
POMPÉI. Italie. Temples de Vénus et d’Isis.
PONTMAIN. Mayenne. Aux limites du Maine et de la Bretagne, célèbre sanctuaire marial. Pèlerinage.
POULAN-POUZOLS. Tarn. Statue-menhir féminine du Coutarel.
LE PUY-EN-VELAY. Haute-Loire. L’un des plus célèbres sanctuaires de la Vierge. Superbe cathédrale à l’emplacement d’un ancien temple dédié à la Grande Déesse Anna, d’où l’ancien nom Anicium. Grand pèlerinage au 15 août.
QUERRIEN. Côtes-d’Armor. Dans un endroit isolé des monts du Méné, établissement monastique de fondation irlandaise devenu un sanctuaire marial. Pèlerinage.
QUINIPILY (Vénus de). Voir BAUD.
RATHCROGHAN. Irlande. Anciennement Cruachan. Domaine légendaire de la reine Maeve, l’une des images gaéliques de la Grande Déesse.
REIMS. Marne. Superbe Vierge de Majesté sur le portail de la cathédrale.
RENNES. Ille-et-Vilaine. Musée de Bretagne.
RENNES-LE-CHÂTEAU. Aude. Étrange église dédiée à Marie-Madeleine.
RIOM. Puy-de-Dôme. Vierge Noire dans l’église Notre-Dame-du-Marthuret.
ROANNE. Loire. Musée Dechélette consacré à la préhistoire.
ROCAMADOUR. Lot. Grand sanctuaire marial. Vierge Noire qui semble avoir succédé à une antique divinité.
RODEZ. Aveyron. Musée Fenaille riche en monuments préhistoriques, en particulier en statues-menhirs.
ROERMOND. Pays-Bas. Sanctuaire marial et pèlerinage de Notre-Dame-du-Sable.
ROME. Italie. Innombrables vestiges. Musées, en particulier le Musée oriental et le Museo Nazionale Romano, dit également Museo delle Terme.
RUMENGOL. Finistère. Sanctuaire marial. Ancien pèlerinage à Notre-Dame-de-Toute-Aide.
SAIETTE (La). Isère. Sanctuaire marial. Pèlerinage.
SAN DAMIANO. Italie. Sanctuaire marial. Pèlerinage.
SANXAY. Vienne. Ruines d’un sanctuaire gallo-romain consacré à la Grande Déesse, dont la rivière voisine, la Vonne, porte le nom.
SARREBOURG. Moselle. Stèle votive à la déesse gallo-romaine Nantosuelta.
SAULZET-LE-FROID. Puy-de-Dôme. Dans l’église, magnifique Vierge de Majesté.
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. Yvelines. Musée des Antiquités nationales.
SAINT-JEAN-BRÉVELAY. Morbihan. Sur le dolmen de Kerallant, représentation symbolique de la déesse néolithique.
SAINT-JEAN-D’AUBRIGOUX. Haute-Loire. Voir FONTBOINE.
SAINT-LÉON-SUR-VÉZÈRE. Dordogne. Dans la grotte Blanchard-des-Roches, curieuses représentations symboliques de la Grande Déesse paléolithique.
SAINT-LIZIER. Ariège. Inscription votive à la déesse gauloise Bélisama, assimilée à la romaine Minerve.
SAINT-MARTIN-DU-TERTRE. Voir PIERRE-TURQUAISE.
SAINT-NECTAIRE. Puy-de-Dôme. Dans la magnifique église romane, célèbre statue polychrome de la Vierge à l’Enfant.
SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE. Voir GLANUM.
SAINT-SEINE-L’ABBAYE. Côte-d’Or. Sanctuaire des sources de la Seine dédié à la déesse Sequana.
SAINT-SERNIN. Aveyron. Lieu où fut découverte la plus belle des statues-menhirs, actuellement conservée au musée Fenaille de Rodez.
SAINTE-ANNE-D’AURAY. Morbihan. Sanctuaire dédié à sainte Anne depuis la découverte d’une statue miraculeuse au XVIIe siècle. Le plus fréquenté des pèlerinages de Bretagne, le 26 juillet.
SAINTES-MARIES-DE-LA-MER (Les). Bouches-du-Rhône. Célèbre sanctuaire dédié aux « trois Maries ». Pèlerinage des Gitans.
SÉLINONTE. Sicile. Temple de Déméter malaphoros, c’est-à-dire « porteuse de fruit », image caractéristique de la Grande Déesse.
SERRE-GRAND. Aveyron. Statue-menhir féminine, actuelle au musée des Antiquités nationales.
SCHERPENHEUVEL. Belgique. Dans la basilique de Onze-Lieve-Vrouw, Vierge Noire très vénérée.
SION-VAUDÉMONT. Meurthe-et-Moselle. Sur cette célèbre « colline inspirée », statue de Notre-Dame-de-Sion, à l’emplacement d’un sanctuaire dédié à la déesse gauloise Rosmerta.
SIREUIL. Dordogne. Dans une grotte, fut découverte une statue paléolithique dite Vénus de Sireuil.
SOTOSALBOS. Espagne, près de Ségovie. Étrange cérémonie, en février, en l’honneur de sainte Agathe.
STONEHENGE. Grande-Bretagne. L’une des plus célèbres enceintes mégalithiques du monde. Sanctuaire solaire où rodent les ombres d’Apollon et de sa mère Latone (Léto), ou tout au moins de leurs équivalents celtiques.
SUNION (cap). Grèce, près d’Athènes. Temple d’Athéna.
SZOMBATHELY. Hongrie. Vestiges d’un important temple d’Isis.
THÉRA. Voir AKROTIRI.
TOULOUSE. Haute-Garonne. Au musée des Augustins, étrange Pierre d’Oo, représentant une déesse au serpent.
TOURNUS. Saône-et-Loire. Très belle statue de Notre-Dame-la-Brune.
TRÉBEURDEN. Côtes-d’Armor. Stèle féminine dans le tertre de Prajou-Menhir.
TRESSÉ. Ille-et-Vilaine. Stèle représentant la Grande Déesse néolithique.
TRÉVOUX (Le). Voir LANISCAT.
TUGFORD. Grande-Bretagne. Curieuse Sheela-na-Gig.
TURSAC. Dordogne. Lieu où fut découverte une statuette paléolithique dite Vénus de Tursac. Statue de la Vierge inspirée d’une déesse gauloise trouvée près d’une source et d’un dolmen.
UPPSALA. Suède. Sanctuaire consacré aux divinités germano-scandinaves.
VALETTE (La). Malte. National Museum of Archaeology.
VANNES. Morbihan. Musée de la Société polymathique du Morbihan.
VERRIÈRE (La). Aveyron. Statue-menhir féminine, actuellement au musée Fenaille de Rodez.
VÉZELAY. Yonne. Magnifique église abbatiale consacrée à Marie-Madeleine.
VIENNE. Autriche. EÉphesus Museum et Naturhistorisches Museum.
VIENNE. Isère. L’un des plus anciens centres religieux de la Gaule. Vestiges du temple de Cybèle.
VICHY. Allier. Dans l’église Saint-Blaise, statue de Notre-Dame-des-Malades.
VRAVONA. Grèce. C’est là que se trouve le plus ancien temple d’Artémis.
YAUDET (Le). Sur le territoire de Ploulec’h, près de Lannion (Côtes-d’Armor). Dans la chapelle, étrange statue de la Vierge couchée, avec l’Enfant Jésus.
YVIGNAC. Côtes-d’Armor. Sur le porche de l’église, un chapiteau présente la Vierge avec une mystérieuse forme labyrinthique entre les jambes.
WALCOURT. Belgique, au sud de Charleroi. Sur l’emplacement d’un antique sanctuaire gallo-romain se dresse la basilique de « saint » Materne.
WILLENDORFF. Autriche. Lieu où fut découverte la célèbre statuette paléolithique dite Vénus de Willendorff.
1 Voir J. Markale, La Femme celte, Paris, Payot, 1992.
2 André de Smet, La Grande Déesse n’est pas morte, Paris, 1983, p. 81. Il faut préciser que l’auteur est un authentique prêtre catholique.
3 André de Smet, op. cit., p. 81.
4 André de Smet, ibid., p. 81-82.
5 Sur ce sujet de Lilith, voir J. Markale, Mélusine, Paris, Albin Michel, 1993.
6 Walter Schubart, Éros et religion, Paris, Fayard, 1972, p. 36.
7 André de Smet, op. cit., p. 117.
8 André de Smet, ibid., p. 120-121.
9 Cela se retrouvera au Moyen Âge dans le thème du saint Graal, dont la graphie, sur les manuscrits, est sangréal, groupe à double sens : « saint Graal » ou « sang royal ». Et le Graal est censé contenir le sang de Jésus.
10 C’est peut-être la cause essentielle de la trahison de Judas. La somme ridicule des trente deniers exclut en effet l’intérêt financier : c’est plutôt parce que, selon Judas, Jésus pactisait avec une religion maudite que l’Iscariote décida de le livrer aux représentants de la religion officielle.
11 Voir Les Gnostiques de Jacques Lacarrière, Albin Michel.
12 Trad. Christiane Marchello-Nizia, La Légende arthurienne, Paris, Laffont, 1989, p. 132.
13 Et non pas « Au début était le Verbe ». Il n’est pas question de temps puisque Dieu est éternel. Tout étant contenu dans l’origine, on ne voit pas pourquoi seul le Verbe existait au début des temps. Ce Verbe logos n’est que le souffle créateur inhérent à Dieu de toute éternité. Cet argument est évidemment gnostique, mais ne pas l’admettre serait mettre en doute l’édifice dogmatique chrétien.
14 Grillot de Givry, Lourdes, ville initiatique, Paris, 1979, p. 30.
15 Ibid., p. 29.
16 Ibid., p. 31.
17 L’Âne d’or, XI, 3-4, trad. Paul Valette, Paris, 1947.
18 Catherine Millot, Horsexe, essai sur le transsexualisme, Paris, 1983, p. 79.
19 C’est le titre que j’ai donné à l’un des chapitres de mon ouvrage La Femme celte, op. cit. Voir aussi mon étude sur Mélusine, Paris, Albin Michel, 1993, à propos des rapports entre Mélusine et Lilith.
20 Voir J. Markale, Le Graal, Albin Michel, 1996, ainsi que Le Cycle du Graal, Paris, Pygmalion, 1992, deuxième époque, 1993, réécriture intégrale de tous les textes relatifs à la légende arthurienne.
21 Paule Salomon, « L’émergence du couple androgyne », dans Question de n° 92, Paris, Albin Michel, 1993, p. 37.
22 Stella Cherry, A Guide to Sheela-na-Gigs, Dublin, National Museum, 1992, p. 2. Ce petit ouvrage comprend une liste de toutes les Sheelas, ainsi qu’une importante bibliographie sur le sujet.
23 Marija Gimbutas, The Monstruous Venus of Prehistory, dans l’ouvrage collectif In All her Names, éd. par J. Campbell et C. Musès, San Francisco, 1992.
24 Rosé Ercole, Le Premier Langage de l’homme, Paris, 1988, p. 89. On trouvera dans cet ouvrage, consacré à la Corse préhistorique, de nombreuses illustrations sur ce thème.
25 Il faut signaler que cette Vénus de Laussel fut présentée à l’Académie de médecine (son découvreur était médecin) où un gynécologue évoqua à son propos la « stéatopygie » de certaines femmes d’Afrique, chez les Bochimans en particulier, c’est-à-dire l’accumulation de graisse dans la région fessière. On peut voir, au musée de l’Homme de Paris, un moulage grandeur nature de Sarah Bartmann, la célèbre Vénus hottentote du début de ce siècle.
26 Joseph Campbell, « The Mystery Number of the Goddess », dans In All her Names, p. 101.
27 J. Campbell, op. cit. p. 100-101.
28 Actuellement, de nombreux monuments sont restaurés et reconstruits d’après leur plan primitif, en grande partie grâce aux pierres retrouvées à leur base immédiate ou dans les environs. Tel est le cas du cairn à Dissignac en Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), de Gavrinis en Larmor-Baden (Morbihan), de la fameuse Table des Marchands de Locmariaquer (Morbihan), de l’ensemble mégalithique de Bougon (Deux-Sèvres), et, partiellement du moins, du grand cairn de Barnenez en Plouézoc’h (Finistère).
29 J’ai développé dans mon ouvrage sur Carnac et l’énigme de l’Atlantide toute une hypothèse sur l’origine des constructions mégalithiques, lesquelles pourraient bien être le fait de survivants d’une catastrophe qui aurait englouti l’Atlantide. Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle s’appuie sur de curieuses constatations (Paris, Pygmalion, 1988).
30 Le Serpent représente la religion gynécocratique de la Déesse en lutte contre la religion phallocratique de Yahveh, marquée par des interdits absolus. C’est une des interprétations plausibles – et non des moindres – du soi-disant « péché originel ».
31 Voir J. Markale, Mélusine, op. cit.
32 J. L’Helgouach, Préhistoire de la Bretagne, p. 310-312.
33 Fernand Niel, Dolmens et menhirs, Paris, 1957, p. 105.
34 Voir Georges Dumézil, Romans de Scythie et d’alentour, Paris, Payot, 1978, ainsi que Le Livre des héros, Paris, Gallimard-Unesco, 1965-1989. Voir également J. C. Lozac’hmeur, Fils de la veuve, Villegenon, 1990.
35 Alfred Jarry, « La princesse Mandragore », dans le recueil Tapisseries.
36 Dans un ouvrage très étrange – et vraisemblablement crypté – sur une soi-disant recherche du pays des « fourmis qui trouvent de l’or » dans l’Himalaya occidental (aux confins du Pakistan et de l’Inde), intitulé L’Or des fourmis, Michel Peissel n’est pas loin de croire avoir retrouvé le mystérieux peuple des Dardicae, cité par Hérodote à propos des Amazones. Ce peuple est incontestablement blanc et indo-européen au milieu de populations asiatiques. Sont-ce les derniers survivants des Aryens primitifs ? Ce peuple des Minaros (leur nom actuel) a une langue indo-européenne, des coutumes matriarcales, notamment la polyandrie, et une religion très archaïque de type féminin : « Les deux principales divinités minaros […] sont Gyantse-Lhamo et Shiringmen-Lhamo, respectivement la déesse-fée de la Fortune et la déesse-fée de la Fertilité. Deux femmes […]. La divinité principale, appelée en tibétain Gyantse-Lhamo et en minaro Mun-Gyantse, ce qui signifie « fée embrassant tout », réside […] sur le sommet d’une montagne » (M. Peissel, L’Or des fourmis, Paris, Laffont, 1984, p. 118).
37 Excepté, rappelons-le, dans les langues celtiques et germaniques.
38 André Varagnac, L’Art gaulois, La Pierre-qui-Vire (Yonne), éd. Zodiaque, 1956, p. 220-221.
39 Sur le sujet des monnaies gauloises et de leur portée, voir Lancelot Lengyel, L’Art gaulois dans les médailles, Paris, 1954, ouvrage fondamental bâti sur de nombreux agrandissements de monnaies gauloises qui se trouvent au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de Paris ; ainsi que, du même auteur, Le Secret des Celtes, Forcalquier, 1969, thèse fort ambitieuse mais dont certaines interprétations ne reposent que sur l’imagination de l’auteur. L’intérêt de ce livre réside dans la description minutieuse des détails relevées sur les monnaies gauloises et leur comparaison avec des éléments de mythologie irlandaise.
40 Il ne s’agit pas seulement de la péninsule bretonne, mais de la partie voisine de la Manche et de l’Atlantique, de la Seine à la Garonne (en gaulois, Aremorica signifie « tourné vers la mer »).
41 Cabinet des Médailles, Paris.
42 Ibid.
43 Ibid.
44 Ibid. Voir L. Lengyel, L’Art gaulois dans les médailles, planche XL, fig. 436.
45 Musée archéologique de Bourges.
46 Musée historique de l’Orléanais, Orléans.
47 L’ancien son qw indo-européen, qui s’est maintenu en latin et en celtique gaélique, est devenu p en grec et dans les langues celtiques brittoniques (gaulois, breton et gallois).
48 Voir J. Markale, L’Épopée celtique en Bretagne, Paris, Payot, 1985, 3e éd.
49 Voir J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande, Paris, Payot, 1993, nouv. éd.
50 Voir J. Markale, La Femme celte, op. cit., p. 121-134 (sous-chapitre intitulé « Dans la porcherie »).
51 Statuette conservée au musée de Bretagne, à Rennes.
52 Conservée au musée archéologique de Dijon.
53 Voir J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande, op. cit.
54 L’inscription latine, ainsi que les aménagements visibles de la source datent du XVIIe siècle.
55 Je ne crois pas à l’authenticité de cette statue. Elle ne ressemble à rien. Elle doit être l’œuvre d’un faussaire du début du XVIIIe siècle commanditée par le comte de Lannion. Mais elle remplace nécessairement une statue plus ancienne qui était la vraie « Couarde », objet de ce culte érotique dénoncé par le clergé de l’époque.
56 Paul-Marie Duval, Les Dieux de la Gaule, Paris, Payot, 1976, p. 106.
57 Voir J. Markale, L’Épopée celtique en Bretagne, p. 27-42, et La Femme celte, p. 143-157. Cette « maîtresse des oiseaux » réapparaît dans les romans de la Table ronde sous les traits de la célèbre fée Morgane. Voir J. Markale, Le Cycle du Graal, op. cit., tome IV, La Fée Morgane.
58 André Varagnac, L’Art gaulois, Zodiaque, 1956, p. 321.
59 En fait, au VIe siècle avant notre ère, le bouddhisme avait apporté un message analogue, mais à l’usage d’une société orientale toute différente de la société européenne classique, insistant davantage sur la compassion, c’est-à-dire la sympathie (« souffrir ensemble »), que sur la fusion entre les êtres que suppose l’agapê chrétien. La souffrance du Christ sur la Croix n’est pas un partage, mais une prise en compte totale de la misère humaine par un être qui se sacrifie par pur amour des autres, afin de libérer ceux-ci du poids du destin.
60 Bien souvent, d’ailleurs, les persécutions contre les chrétiens étaient provoquées par les zélateurs de Cybèle, qui voyaient en eux de dangereux concurrents. Cela a été notamment le cas à Vienne (Isère) et à Lyon, où le culte métroaque était solidement implanté.
61 Cette statue n’a rien à voir avec le dessin exécuté en 1778 par Faujas de Saint-Fond et qui est censé représenter l’antique statue du Puy brûlée à la Révolution. Mais ce dessin tient compte de l’habillement de la Vierge. La réplique rustique de Notre-Dame-du-Puy appartenait à un particulier de Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire). Je l’ai vue moi-même, mais j’ignore ce qu’elle est devenue. La seule photo qui en témoigne se trouve dans l’ouvrage d’E. Saillens, Nos Vierges noires, Paris, 1945, fig. 1 et 2, après la page 274, vue habillée de face, et dépouillée de profil.
62 Statue découverte en 1976 dans un grenier. Photo publiée dans Jacques Bonvin, Vierges noires, Paris, 1988, planche suivant la page 160.
63 Grillot de Givry, Lourdes, ville initiatique, Paris, 1979.
64 E. Saillens, Nos Vierges noires, op. cit., p. 57.
65 E. Saillens, ibid., p. 58.
66 Pour plus de détails sur ce sujet, voir J. Markale, Chartres et l’énigme des druides, Paris, Pygmalion, 1988.
67 Reportage anonyme publié dans la revue Cosmos, 1980, p. 161.
68 Cosmos, 1980, p. 161-162.
69 Ainsi en est-il au Bé-er-Sant (« tombeau du Saint ») dans la forêt de Floranges (Morbihan), où sont laissés des chaussons et des chaussettes d’enfants afin qu’ils puissent marcher correctement, ou à la « tombe à la Fille », dans la forêt du Teillay (Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique) où les femmes qui veulent épouser ou récupérer un homme abandonnent un de leurs sous-vêtements.
70 Voir sur ce sujet J. Markale, Rennes-le-Château et l’énigme de l’or maudit, Paris, Pygmalion, 1989.
71 Certaines études psychomédicales du comportement de Nicolazic laissent penser qu’il était en proie à des crises de délire éthylique.
72 Petite histoire de Notre-Dame-de-Montligeon, 1938, p. 8.
73 François Bournand, La Sainte Vierge dans les beaux-arts, Paris, 1895, p. 266.
74 Isabelle Franco, Mythes et dieux, le souffle du soleil, Paris, Pygmalion, 1996, p. 127.
75 Isabelle Franco, op. cit., p. 142-143.
76 On retrouve ici la disposition du cairn mégalithique où la chambre funéraire représente la matrice et le couloir le conduit vaginal. Voir J. Markale, Dolmens et menhirs, Paris, Payot, 1995.
77 Plus d’une centaine de ces représentations féminines sont actuellement conservées au musée archéologique d’Athènes, et elles témoignent non seulement du culte de la déesse mère dans toutes les îles de la mer Égée, mais également d’une réflexion philosophique extrêmement subtile sur la fonction féminine. La plupart de ces figurations présentent des analogies avec les Vénus paléolithiques du continent, mais elles sont beaucoup plus élaborées.
78 On retrouve des représentations semblables sur les gravures des cairns mégalithiques d’Europe occidentale.
79 La spirale et la série de cercles concentriques sont des motifs permanents de la décoration des grands cairns mégalithiques, notamment en Irlande.
80 Sur ce sujet, voir J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande, nouv. éd. revue et augmentée, Paris, Payot, 1994, ainsi que La Femme celte, op. cit.